Alger -Bâtiments et Monuments
Alger - Le Gouvernement Général et la Place du Forum
Alger - Le Gouvernement Général et la salle Pierre Bordes
Alger - Le gouvernement Général et le Monument aux Morts
Aiger - Le Monument aux Morts
Alger - Le Monument aux Morts vu de dos
Alger - La Grande Poste 1911
Alger - La Grande Poste années 1960
En ce tournant du XXème siècle,
le style néoclassique,qui s'imposait depuis la conquête, s'estompe progressivement au profit d'une architecture orientaliste.
À partir de 1905,plusieurs circulaires successives du gouverneur général Jonnart, officialisent l'intégration aux projets de bâtiments publics d'éléments architecturaux néo-mauresques.
Même si certains détracteurs qualifient les édifices néo-mauresques de pastiches,ils n'en continuent pas moins à fixer l'image du paysage urbain algérois.
En 1910,
M. Jules Voinot, assisté par M. Denis Marius Toudoire, et en collaboration avec des artistes locaux, propose un modèle d’Hôtel des postes,
conforme, fonctionnellement, aux édifices postaux, mais dont l’intérieur est décoré à profusion.
La distribution spatiale de cet Hôtel des postes, a été pensée de manière à tenir compte des fonctions internes d’un bureau des postes à cette époque,
tout en offrant une forme générale marquée par l’influence néo-mauresque.
Un des nombreux projets pour ce monument,avait prévu de mettre au dessus de l’édifice d’un immense minaret.
L'entrée de l'édifice
ne se présente pas de plein-pied, des escaliers de marbre conduisent au parvis et au porche.
Un porche, que décorent trois arceaux en fer à cheval,
s'ouvrant sur trois voûtes en coquilles brodées d’arabesques et d'épigraphies,
qui reposent sur de robustes colonnes dont les chapiteaux se hérissent de gracieuses stalactites
ciselées dans le marbre.
Suivant la formule hispano-mauresque, le décor est polygonal, floral et épigraphique. L'épigraphie est somptueuse.
Sous le porche, autour des trois portes d'entrée en bois précieux,
« Le télégraphe et le téléphone l'ont créé »
est inscrit sur le petit et le grand arceau.
La même inscription se retrouve à l'intérieur et dans des cartouches polychromes.
La symétrie de la façade, qui s'apparente à l'architecture européenne classique, implique l'axialité de l'entrée principale et
l'organisation symétrique des espaces internes.
Dès l'entrée, le visiteur est impressionné par la salle centrale, couverte d'une coupole octogonale, les jeux de la lumière, la délicatesse et l'ampleur du décor.
C'était, un bâtiment particulièrement beau, ressemblant plus à une mosquée qu'à un bureau de poste !
Source : Algeroisementvotre http://algeroisementvotre.free.fr/site1000/alger01/alger032.html
Alger - Interieur de la Grande Poste
Alger - Interieur de la Grande-Poste
La Grande Poste - Détail d'architecture néo-mauresque
Alger- la statue de Jeanne d'Arc au pied de la Grande-Poste
Alger - Le Palais d'été du Gouverneur
Alger - Le Palais d'été, autre vue
Alger - La Préfecture
Alger - Palais de Justice et Rue de Constantine
Alger - Douanes Nationales
Alger - Le Trésor et le boulevard Carnot
Alger - La Banque de l'Algérie et le Palais de l'Assemblée Algérienne
Alger - La Gendarmerie
Alger - Le palais Consulaire (Chambre et Tribunal de Commerce)
Alger - Le Palais Consulaire et l'Amirauté
Alger - L'Amirauté
Alger - L'Amirauté et les voutes
Alger - L'Amirauté vue de la mer
Alger - L'ascenseur qui menait aux quais et à la gare
Alger - Les escaliers de la Pêcherie et Magasins Généraux
Alger - Le Musée Maritime
Alger - Le musée du Bardot
Alger - La Gare de l'Agha
ALGER - La Gare, vue plus ancienne
Alger - La Gare
Alger - Ecole Superieure de Commerce
Alger - Le Foyer Civique
Alger - Le Foyer Civique (autre vue)
Alger - La Caserne Pelissier
Alger - La Caserne de Bab-el-Oued(Pelissier) et le Kursaal
Alger - Le Kursaal et la Caserne Pelissier
Alger - Le Kursaal
Le " Kursaal ", édifié sur l'esplanade Bab-el-Oued, ouvrait ses portes le 31 décembre 1903. Son directeur P.Grazi, avait choisi comme pièce d'ouverture " La fille de Madame Angot ". La vedette était Mlle Edelny, des Bouffes-Parisiennes.
La variété des spectacles offerts et le choix judicieux des interprètes en firent un redoutable concurrent du théâtre municipal. C'est grâce à lui que les Algérois connurent en particulier les vaudevilles de Feydeau et de Brisson, les pièces de Brieux, de Rostand, etc...
Le " Kursaal " possédait également une salle de jeux. Ce fut sa perte, car devant la concurrence sérieuse qu'il faisait à un établissement du centre de la ville (ne le nommons pas ! il drainait en effet toute la clientèle du quartier de Bab-el-Oued) les patrons de ce dernier l'achetèrent et le firent un beau jour démolir. C'était en 1928.
Alger - Le Théatre municipal sur la Place Bresson
Alger - le Théatre Municipal (autre vue)
Le Théatre Municipal et le Grand café d'Alger Tantonville
Alger - Immeuble Mauretania ( terminal Air France) années 1950
Alger - Immeuble le Mauretania (autre vue)
Immeuble Algeria au Telemly
Alger - L'Institut Pasteur
La Clinique Solal, avenue de l'Oriental qui deviendra la rue Claude Debussy
L’établissement, connu des Algérois sous le nom de clinique Solal et fondé par le docteur Ange Solal en 1927, fut d’abord appelé clinique de l'Oriental. Un peu plus tard, sous l’égide des docteurs Jean Edouard Houël, Henri Ezes, Léon Schebat et Henri Jahier un deuxième établissement lui fut accolé, connu comme «maison d'accouchement de la station sanitaire».
Pour les Algérois les deux établissements se confondaient en une seule appellation : la clinique Solal, mais les deux établissements étaient distincts par leur direction et par leur vocation, le premier étant consacré à la chirurgie générale, le second étant une maternité.
Leurs entrées étaient indépendantes, une rue Louis Roumieux et deux autres rue Claude Debussy, mais les bâtiments étaient reliés par un couloir qui permettait un accès intérieur en cas de besoin. D'ailleurs obstétrique, chirurgie gynécologique et césariennes se faisaient en chirurgie.
Avant l’ouverture de la maison d’accouchement, la première en Algérie, les naissances avaient lieu au domicile des parents et les médecins de la maternité durent pratiquement subventionner les premières parturientes pour faire de la publicité à la clinique et pour peupler les lits.
Par Jacqueline Blanc .
Hôpital Militaire Maillot
L’hôpital Debaghine à Bab El Oued renferme la résidence du dey de la régence. Avant d’être baptisé du nom de Maillot, praticien en chirurgie de la structure sanitaire de Bab El Oued, la résidence fut désignée durant presque toute la présence française sous le nom de l’hôpital du dey.
La construction de la résidence de campagne des deys d’Alger fut l’œuvre du souverain Hassan Pacha et fut édifiée en 1798. Vers 1805, cette propriété royale passera de Mustapha Pacha à son successeur au pouvoir Ahmed Pacha, appelé également Khodja Bey, dey d’Alger entre 1805 et 1808. « Ali Khodja, de son vrai nom Ali Ben Ahmed, s’emparera de la résidence avant qu’elle ne devienne la propriété de Hussein Dey, lequel édifia en 1820 un bâtiment dans le grand jardin pour contenir les écuries et autres silos. L’entrée principale fut réalisée par son Kheznadji (trésorier) du nom de Braham, auteur de toutes les installations, telles que les conduites d’irrigation », soutient M. Benmeddour, chercheur en patrimoine. En 1830 deux pavillons de la résidence furent habités, l’un par le général Berthezène et l’autre par le général Clauzel. Sous les ordres du général Rovigo en date du 10 février 1832, les occupants furent évacués pour établir la résidence de ce dernier. « En date du 18 juillet 1832, ce général y installa le premier hôpital militaire français », soutient M. Benmeddour. Neuf baraques seront construites dans le jardin, autour de deux pavillons du dey qui seront remplacées par des constructions en dur. En 1833, un jeune chirurgien de 26 ans, du nom de Baudens, réaménagea les infrastructures pour en faire un hôpital militaire d’instruction. Trois ans plus tard, sur ordre du général Clauzel l’hôpital fut transformé de telle sorte à l’adapter aux besoins de l’armée ainsi que des civils. « Le maréchal Randon confia en 1852 au médecin Berthrand, la mise sur pied d’une école de médecine et de pharmacie dans cet hôpital dans lequel les installations nécessaires furent achevées en 1857 », précise M. Benmeddour. En 1891, il fut fondé, encore dans cet hôpital le premier laboratoire de bactériologie de l’armée. Depuis l’indépendance, cet hôpital était au service de l’ANL puis, cédé, par la suite à la population civile.
http://algerazur.canalblog.com/archives/2007/11/22/6977759.html
Hôpital Militaire Maillot
Hôpital Militaire Maillot. Pavillon des Officiers 1961
Hôpital Militaire Maillot - Pavillon de Neurologie
Alger - le tunnel des Facultés
Alger - le tunnel des Facultés vu de l'interieur
Alger - La fontaine lumineuse , rue d'Isly
Alger - Magasins "Au bon marché", rue d'Isly
Alger - Grand Magasin " Les Galeries de France", rue d'Isly
Construit entre 1901 et 1909, ce majestueux bâtiment de cinq niveaux est un des fleurons de l'architecture néo-mauresque. Au début de XIXe siècle, celle-ci s'est efforcée de donner aux édifices coloniaux ainsi qu'aux constructions individuelles, des éléments de décors puisés du patrimoine architectural algérien et réalisés par des artisans algériens.
Situé au cœur d'Alger, dans la rue d'Isly ddevenue Larbi Ben M'hidi, la bâtisse a été conçue par l'architecte français Henri Petit pour abriter les « Galeries de France », grand magasin dévolu aux produits de consommation haut de gamme.
Après l'Indépendance, en 1962, le bâtiment fut rebaptisé «Galeries algériennes » et garda la même fonction jusqu'en 1988. La faillite de la société publique qui gérait l'établissement entraina la fermeture des lieux jusqu'à ce le Ministère de la Culture en bénéficie.
Cette réaffectation de l'édifice par les pouvoirs publics visait un double objectif : sa sauvegarde et sa restauration (classé monument historique en 2008), et la création d'un musée d'art moderne et contemporain.
NB : dommage pour les belles boiseries sculptees qui furent recouvertes de peinture blanche
Source : mama. Dz
Alger - Statue du Duc d'Orléans Place du Gouvernement .En arrière plan La Grande mosquée de la Pêcherie
Alger - La Statue du Duc d'Orléans (autre vue)
Al
Alger - Hôtel de la Régence Place du Gouvernement
Alger- Autre vue de l'Hôtel de La Régence sur la Place du Gouvernement
Alger - Hôtel Aletti
Alger - L'Hotel Aletti et le Casino Municipal près de la Prefecture
Alger - Hotel Aletti , entrée avec le cinéma "Le Colisée"
« L’Aletti est une splendeur de l’Art déco et l’un des lieux les plus fascinants d’Alger.
Il fut construit à grands frais et inauguré lors de la célébration du centenaire de la présence coloniale en Algérie, l’été 1930,par Charlie Chaplin. Ce grand palace de classe internationale,où Joséphine Baker,sous lieutenant de l'armée de l'air des Forces Francaises libres(FFL)avait dansé aprés le débarquement Anglo Américain de 1942,appartenait aux frères Aletti (Jacques, Louis et Robert),d’où son nom. »
« L'hôtel Aletti disposait au sous-sol d'une salle de jeux et d'une salle de spectacles, "Le casino municipal", ainsi que d'une salle de cinéma, d'un restaurant, d'un bar, d'un salon de coiffure, de boutiques, d'un cabaret...Il a été rebaptisé Safir en 1984. »
René Rando
Alger - Hôtel Aletti , entrée principale
Alger - Hôtel Saint Georges, vue générale
Alger - Hôtel Saint Georges
Au n° 23 de l'avenue Fourreau Lamy, sur les hauteurs d’Alger
s' élevait l'Hôtel Saint - Georges.
L' architecte Anglais Sir Bucknall s'inspira des modèles des magnifiques villas du quartier pour créer le fameux Hôtel
L'Hôtel Saint Georges dans un écrin de verdure
L'Hôtel Saint Georges, l'entrée
Hôtel Saint Georges - La terrasse exterieure
Hôtel Saint Georges - La terrasse du restaurant
Hôtel Saint Georges - Le patio
Hotel Saint Georges - Le Hall
Hôtel Saint Georges - Un coin du hall
Alger - Les escaliers du Parc de Galland
Le Parc s'élève par paliers reliés par des escaliers, il a été planté d’espèces originaires de pays tropicaux.
Il fut achevé et inauguré en 1915, comme l’indique la plaque d’inauguration, le parc portait le nom de son concepteur, Charles de Galland.
L' escalier monumental, composé de deux escaliers, un à droite, et un à gauche, séparés par un petit bassin, vous mène au premier pallier,
de là, trois chemins, vous conduisent à une large clairière où ce dresse un bassin ovale.
Alger - Les escaliers du Parc de Galland (autre vue plus recente)
Alger - La rue Michelet depuis les escaliers du parc de Galland, à droite l'Eglise Anglicane
Alger - Bel immeuble de la rue Monge
Alger - Le fameux immeuble en arrondi à l'angle rue Michelet-rue Charras
Alger - La Cathédrale
Commentaires (4)
- 1. | 15/04/2019
- 2. | 17/02/2019
Depuis quelques mois, j ai remarque que ma mere a beaucoup grossi, mon pere lui a achete une nouvelle robe.
Dans la rue il y a beaucoup de monde, on dirait que c est dimanche a bab el oued.
J ai remarque que ma mere n est pas a la maison, c est mon pere qui me dit qu on va aller voir maman.
Mon pere a une peugeot 202, pour indiquer qu il va tourner a droite ou a gauche, il y a sur chaque cote de la voiture une fleche qui monte et qui descend, toc, toc..toc, toc.
La voiture va en ville et puis on tourne sur la droite, on est dans le haut de la rue michelet.
Mon pere me prend par la main, je rentre dans une grande maison, sur la gauche il y a un grand escalier, la rampe est sur ma main droite, je suis encore petit, alors ma petite main attrappe chaque bareau en fer de la rampe pour arriver a l etage.
Mon pere frappe a une porte et rentre.
Je vois ma mere dans un lit, il y a une odeur de medicament.
mon pere m approche d elle, elle me dit '' voila, tu as un petit frere''.
Nous sommes le 11 novembre 1944, mon petit frere est ne a la clinique Solal
Lulu de bab el oued.
- 3. | 23/03/2018
- 4. | 27/02/2016
Ajouter un commentaire
Date de dernière mise à jour : 14/01/2022
Je me permets quelques corrections : "Hôtel Saint George" s'écrit sans "S", car le nom de Saint George est anglais.
Pourquoi aucune mention de la compagnie Air Algérie sur la page des transports ?
Quelques confusions dans les légendes entre les cartes postales et les légendes du site, entre les rues d'Isly et Michelet.
Mais quelle richesse, ce site !