CONSTANTINE
" La seule chose importante que j'ai vu jusqu'à présent, c'est Constantine...
Il y a un ravin démesuré qui entoure la ville.
C'est une chose formidable et qui donne le vertige. "
Gustave Flaubert, Voyage en Orient
Constantine - Vue d'avion sur le ravin et la ville
" Le Pont de Sidi M'Cid. Ci-dessous : construit en 1912 pour relier la Casbah à l'hôpital et au nouveau faubourg Lamy, il fut lontemps à 185 mètres d'altitude, le pont suspendu le plus haut du monde.
Etroit couloir de métal de 168 mètres de long, il vibrait sous l'effet du vent. Certains aviateurs casse-cou avaient tenté à plusieurs reprises de franchir son tablier ."
Constantine - Le pont de Sidi M'Cid et le lycée
" Place de la Brêche. Avec le théâtre, la poste, le palais de justice, le Coq de la Victoire et les cafés les plus fréquentés, le vrai centre-ville de Constantine, c'était là, place de la Brêche. De sa vaste esplanade, sous laquelle bruissait le matin le marché couvert, la vue s'étendait au loin sur la vallée du Rhummel tandis qu'en contrebas, le jardin public menait au boulodrome.
C'était le lieu de promenade favori de tous les habitants, même si, l'été, le soleil se réfléchissant sur le carrelage blanc, il y faisait une chaleur accablante. "
Constantine - La poste et le théâtre sur la gauche
Constantine - Autre vue du théâtre et de la poste
Constantine - Le Théatre
Ce théâtre, dont la construction a débutée en 1861, a été inauguré le 6 octobre 1883. Il est l'œuvre des architectes Jean Gion (1838-1898) et Jean Monnier. Certaines, ou toutes, les sculptures ornementales sont de Gustave Germain (1843-1909).
Le bâtiment est réalisé en pierre appareillée. Les façades sont des chefs-d’œuvre de l’architecture classique du 19éme siècle. Les soubassement de la façade principale est en pierres brutes bouchardées. Dans la hauteur du hall, la façade est habillée d’un placage de pierres claires appareillées par joints creux horizontaux, et au niveau de l’étage, la façade est composée à l’antique : piliers en saillie, fenêtres avec frontons, balustres en balcons et acrotères, sculptures allégoriques en fond de niche encadrant les balcons. La salle de spectacles du théâtre de Constantine par ses peintures, ses motifs, ses sculptures, ses décors est le reflet d’un style qui s’associe à la conception historique du théâtre à l’italienne, ajoutant à cela, l’escalier monumental et d’honneur en marbre, œuvre artistique remarquable.
La cage de scène est une vraie pièce de musée conçue selon le système traditionnel des premiers théâtres construits dans le monde.
Constantine - La Place du Général Leclerc et la Poste
Constantine - La poste et sur la droite le Casino Municipal
Constantine - Le Casino Municipal
Constantine - Le Casino et le cinéma Le Colysée
Contantine - Place de la Brêche
Constantine - Place de la Brêche - Le Coq de la Victoire et la rampe de l'Hôtel de Ville
Constantine - Place de la Brêche - Le Grand Café Gurriet en 1952
Constantine - Place du Maréchal Leclerc - La Brêche
Constantine - Place de la Brêche 1909
Constantine - Place de la Brêche un jour de grande fréquentation
Constantine - Allée des Squares. (Au fond, la halle aux grains, futur garage Citroën)
Constantine - La rue Pierre Liagre et le Palais de Justice
Constantine - Vue aérienne de la place de la Brêche
" La rue Caraman. Rafraichie par l'ombre de la cathédrale Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, celles des mosquées de Salah Bey et de Sidi Lakhdar, toutes proches, elle était la plus animée, la plus commerçante de la ville avec des boutiques de mode, ses Grands Magasins du Globe, ses brasseries Alex, L'Excelsior ou Le Gambrinus, ainsi que sa fameuse patisserie Princesse, connue de toute la ville pour ses meringues.
Le soir, après diner, on faisait Caraman. Traduisez : on venait s'y promener entre copains bras dessus, bras dessous. "
Constantine - Rue Caraman et rue Brunache
Constantine - Grands Magasins du Globe
Constantine - Le Grand Bazar du Globe
Constantine - Brasserie Alex et le monument aux Combattants
Constantine - Le Monument aux Combattants
Constantine - Carrefour des rues Caraman et Clémenceau - Brasserie Alex
Constantine - Rue Georges Clémenceau
Constantine - Restaurant "Chez Félicien"
" La Mairie de Constantine, grosse bâtisse rococco, à laquelle on accédait par un escalier monumental, était située boulevard Joly de Brésillon, corniche qui dominait la vallée et regardait à gauche le djebel Chattaba.
Le long de cette promenade, que prolongeait le boulevard bien nommé de l'Abime, se situaient plusieurs écoles de jeunes filles : l'école des Soeurs, l'école Jeanne d'Arc et plus loin vers le Koudiat, le lycée Lavéran.
Lavéran ? Ce médecin militaire, avait, en 1907, reçu le Nobel pour avoir découvert, quelques années plus tôt à Constantine, l'agent du Paludisme. "
Constantine - L'Hôtel de Ville
Constantine - La Mairie boulevard Joly de Brésillon
Constantine - Escalier monumental de la Mairie
Constantine - Hôtel de Ville - Salle des mariages
Constantine - Le lycée Laveran
Constantine - Le lycée de garçons
Constantine - Boulevard de l'Abime
Constantine - La corniche et le Monument aux Morts
" Place de la Pyramide. C 'est ici que commençait le nouveau quartier du Koudiat auquel songeait déjà Napoléon III lorsqu'il avait fait décaper cette crête, en vue d'agrandir Constantine.
Ce ne fut terminé et bâti que vers 1930. On y éleva l'église du Sacré-Coeur, on y intalla les lycées, le musée Gustave Mercier et le lycée de jeunes filles. "
Constantine - Place de la Pyramide
Constantine - Nouveau quartier du Koudiat
Constantine - Quartier Saint Jean et le nouveau lycée - On aperçoit, sur la gauche, juste au-dessus de Citroën, le musée Gustave Mercier.
Constantine - Le musée Gustave Mercier
Constantine - L'intérieur du musée Gustave Mercier
Constantine - L'Hôtel Cirta
Constantine - La Maison du Colon et l'Hôtel Cirta sur la droite
Constantine - Le Pont El-Kantara en 1937
Constantine - Le pont El-Kantara
Constantine - Le Pont El Kantara
Constantine - Vue prise du Mansourah (on aperçoit le pont El-Kantara)
Constantine - Les écoles et le faubourg El-Kantara
Constantine - Le Pont Sidi Rached
Selon les différents documents d’archives françaises, le pont de Sidi-Rached qui surplombe la zaouïa du saint patron de Constantine et sa mosquée verte, a été réalisé entre 1907 et 1912 par l’ingénieur Paul Séjourné. Dans un autre document, un autre ingénieur a secondé Séjourné dans sa tâche. Il s’appellerait Aubin Eyraut et aurait suivi la réalisation du pont avant d’intégrer l’université d’Oxford comme professeur. Un troisième document donne la paternité du projet à Georges Boisnier, un spécialiste des grands ponts.
Cet ouvrage d’art sur lequel toutes les légendes possibles ont été tressées, aura coûté trois millions de francs français de l’époque (selon une comparaison des plus sommaires 60 millions d’euros actuels).
Il permet de relier le centre-ville au quartier de la gare, et donne accès à la route sortant vers le sud en direction de Kroubs, Batna, Biskra.
D’une hauteur de 107 m sur l’endroit le plus culminant, le pont de Sidi-Rached compte 27 arches et mesure en totalité 447 m. L’arche centrale est longue de 70 m et sépare treize autres d’une ouverture de 8 m et une dernière de 30 m.
Frère jumeau du pont Adolphe au Luxembourg, le pont de Sidi-Rached a été inauguré le 19 avril 1912, il serait durant cette période le plus haut ouvrage d’art du monde.
Le quartier juif de Constantine [ Voir la page ]
Commentaires (58)
- 1. | 06/09/2024
- 2. | 20/07/2024
Je suis né à Constantine…précisément à l’hôtel de la Métropole. 13 rue Brunache aujourd’hui rue Meriem Bouatoura. Ma Maman a été aidée par une infirmière commandante cliente de l’hôtel !
Je revois petit le café Riche ….la Pâtisserie le Friand….sous l’hôtel il y a les vitrines du Magasin Fabiani….je me souviens aussi du Cabaret Schmla dans une rue étroite.
Beaux souvenirs et moments.
J.d’IP.
- 3. | 13/01/2024
J'ai oublié de laisser mon adresse mail que voici:
frederique.galleras@orange.fr
- 4. | 13/01/2024
Dans le cadre de recherches familiales, je souhaiterai retrouver des informations sur la famille RAGUSA, en particulier le couple Michel RAGUSA-Carmella LENTINI, immigrés siciliens en provenance de Sciacca, ayant vécu à Constantine au début du XXe siècle. Michel RAGUSA est décédé en 1925. Le couple avait eu 5 enfants entre 1914 et 1922 dont Antoinette Angèle née en 1917, arrière-grand-mère de ma belle fille. Michel RAGUSA exerçait la profession de terrassier.
Je suis à la recherche de tous documents relatifs à ces personnes et remercie par avance tous ceux sui voudront bien m'aider à reconstituer cette histoire familiale;
Au plaisir de vous lire.
Yvon GALLERAS
- 5. | 29/06/2023
Je ne réponds pas directement à votre message, mais comme vous, j'ai aussi vécu dans la rue des frères Cécile, précisemment au numéro 6. Auriez vous des informations sur ces frères Cécile ? Qui sont-ils ? Quelle est leur histoire ?
Cordialement
- 6. | 15/02/2023
Je suis né à Constantine le 20 avril 1961. Parti en juillet 1962 je n'ai pas de souvenir, mais j'aimerai pouvoir récupérer des photos de l'endroit ou j'habitais et aussi ma famille. Nous sommes tous nés à Constantine (Ma mère, mes frères, sœurs ainsi que mes cousins et cousines). Maman travaillait à l'hôpital civile et mon père était militaire. Je recherche des photos notamment de la rue Leblanc (mes cousins et cousines habitaient cette rue) que j'ai pu situé sur un plan de 1951, mais je ne sais pas situé la place Baudin et la cité Veygand ou nous habitions.
Le non de jeune fille de ma maman est Di-Maria, veuve d'un premier mariage avec René Durand et remariée après avec Julius Lesko. Si quelqu'un reconnait ou possède des photos je serai preneur et très ravi.
Mes recherches vont dans le sens ou j'aimerai retourner sur l'endroit de ma naissance.
Merci d'un éventuel retour
Bien cordialement
Bruno
- 7. | 30/08/2022
- 8. | 10/08/2022
- 9. | 07/08/2022
Me et Mme René SANA ont habite a Constantine (rue Aouati Mostefa actuellement). Ils ont quitte l'Algérie en 1970 ou 1971.
Quelqu'un pourrait il me donner de leurs nouvelle ?
- 10. | 07/08/2022
Mr et Madame René Sans ont habite a Constantine. Ils ont quitte l'Algérie en 1970-71.
Je souhaite nouer un contact avec ces personnes ou un membre de leur famille
- 11. | 06/05/2022
C 'est avec émotion que j'ai parcouru ce très beau site ;c'était une peu "le temps retrouvé".
Eliette Lafon ,ma femme, allait en vacances chez sa grand-mère rue Félix Baudy , faubourg El Kantara; pourriez lui envoyer des photos de cette rue ?
Elle a grandi à Guelma et à Constantine ,rue Ledru-Rollin ;son père était directeur de l'école Aristide Briand; c'est là que je l'ai connue puisque j'habitais rue des frères Cécile tout près de cette école où j'ai été instituteur après mes deux ans de service militaire
à Bordj Bou Arreridj (BBA dans le langage radio du 6ème RS (Capitaine Emrich (?)
Si des Constantinois , anciens élèves d'Aristide Briand, me lisent qu'ils nous contactent, car Eliette a aussi été institutrice de cette école; qu'ils sachent que nous avons beaucoup aimé nos premiers petits élèves , tous musulmans.
Voici le nom d'un de mes anciens élèves , Djoundi, mon meilleur élève! puisse-t-il lire ce courriel et me répondre !
- 12. | 02/12/2021
Mon frère Daniel ALVADO né en 1948, élève à l'école Victor HUGO et ensuite au petit séminaire à EL KANTARA
Mon grand père maternel Marcel DELESTRADE, boulanger rue Louis DELESTRADE (faubourg St Jean)
Mon grand père paternel, coiffeur dans le salon se trouvant dans le hall de l'hotel Cirta
Je suis allée au lycée Laveran avec mes cousines Joëlle REGAZZACCI, Marie Josée FIORENTINO
Nous aussi à Constantine depuis 3 générations
Quel déchirement !
Ces photos superbes nous donnent beaucoup de plaisir et d'émotions
- 13. | 22/11/2021
J'ai travaillé à Constantine en 1980-1982 comme architecte urbanist chez CADAT (Caisse algerienne d´amenagement du territoire - aujourdhui URBACO) dans la Route d´Ain El Bey. Je me souviens de la tragédie des tremblements de terre à El Asname (Chlef) en octobre le 10 / 1980. Parallèlement à d'autres collègues de Tchécoslovaquie, nous avons immédiatement été crédités au plus grand projet de récupération de la ville. Malgré un delait extrêmement court, nous avons reussi terminé le projet avec succès et quelque mois plus tard, je déja pouvais voir les nouvelles rues de la ville qui s'est levé des ruins. Nous étions jeunes, moi encore célibateur, j´ai voyagé beaucoup en Algérie, mais Constantine était une ville dans laquelle j'ai survécu aux moments les plus heureux de ma vie. Ici, j'ai rencontré l'amour fatidique - mutuelle, merveilleuse et inoubliable.
Malheureusement, la religion d'islam de sa famille, était pour elle un obstacle inégalé à notre mariage, ainsi qu'un régime socialiste en Tchécoslovaquie, qui a fait des problèmes de libre circulation.
Je devais donc retourner en Tchécoslovaquie alors qu'elle ne pouvait plus rejeter les nombreux offres pour un mariage comme elle l'a fait pendant que nous étions ensemble. Elle était engagée après trois mois. Je suis marié sept ans plus tard, mais le souvenir d'elle est resté dans mon cœur même aujourd'hui comme une blessure profonde... Ma chère amie, comment vas-tu?
- 14. | 24/05/2021
- 15. | 09/03/2021
Effectivement en regardant toutes ces photos cela réveille pas mal de souvenirs.
J'aimerai savoir si vous connaissez le nouveau nom de la rue marcel bel. J'habitais au N° 35, ou j'ai passé toute ma jeunesse.
Je vous remercie de votre réponse
- 16. | 22/02/2021
J' y ai habité de ma naissance en 48 à 62 lors de notre retour en "France".
Je recherche des photos de l'école de filles Gambetta et de l'escalier qui menait du bas de la rue Pinget au Koudiat, chemin que je prenais pour aller de chez moi au lycée Laveran.
Merci à toute personne qui pourrait m'aider.
- 17. | 08/02/2021
- 18. | 25/01/2021
grande école de Bellevue la mème année à la fin de l'année scolaire nous avons quitté l'Algérie pour la France
- 19. | 21/12/2020
Merci pour les photos fabuleuses, de cette ville unique où je suis née, en 1950.
J'habitais le quartier arabe, dans la rue ( Ouled Braham). J'ai donc passé toute mon enfance et ma
ma jeunesse entre les deux mondes que représentaient la rue Ouled Braham où j'ai grandis et la rue Bienfait que je traversais, pour aller à l'école Gambetta, la maison Riquier marquant les limites des deux quartiers. L'école et le Square Gambetta, les deux squares bordant l'Avenue Pierre Liagre, la librairie Chapuis, et ma première mâitresse, Madame Amrame, p font partie de mes souvenirs d'enfance les plus précieux.
Je vis actuellement entre Paris et Constantine. Dans le cadre d'un travail, je voudrais reconstituer le parcours qu'aurait effectué une personne, se rendant de la clinique Guedj, dans la rue Georges Clémenceau, jusqu'au bas de l'Avenue Bienfait, au niveau de la maison Riquiet, en 1950 (rues, bâtiments, localisation, à droite, à gauche, en contrebas, etc.). Je me rappelle parfaitement des bâtiments, mais j'ai du mal, n'ayant pas le sens de l'orientation, à les situer avec précision.
J'aimerais retrouver deux camarades d'école: Nelly Nakache et Jocelyne Lévy.
Jocelyne (ou Josiane?, si tu te rappelles on échangeait des papillons colorés ,que tu me donnais contre des bon points, que me donnait notre chère maîtresse de CM2, dont je ne souviens plus du nom.
Si jamais vous tombez sur ce message, je vous attends à Constantine. Vous pouvez me contacter à mon adresse mail: matouguizahia@gmail.com
Merci encore pour ces photos magnifique et ce partage.
Zahia
- 20. | 07/11/2020
je suis né à Constantine le 29/11/1960 et suis parti vers la France en 1962 ; toute ma famille est restée à Constantine pendant trois générations jusqu'en 62; lors de toutes mes recherches de généalogie ( geneanet si vous voulez trouver des données ) sur ma famille proche et lointaine d'algérie, je suis penché sur l'histoire très complexe de ce pays fantastique; je suis issu de familles Italiennes , françaises, espagnoles, kabyles, maltaises... Je m'interesse de très près à l'histoire passée et actuelle de cette ville très très particulière ; tout me rapproche de cette ville où j'aimerai tant revenir après en être parti vers 2 ans; toutes mes photos de famille ont été faites dans les environs de cette ville et me laisse songeur à chaque fois .
Il y avait tous les corps de métiers dans ma famille; Artisans Horlogers, instituteurs, paysans, militaires, aux chemins de fer, .. ETC..
nous avons habité rues Monge, Brunache, Laveran...
Alors Merci, merci pour votre site magnifique;
je réponds très vite aux mails qui me sont adressés où je donne mon messenger ( vous pouvez facilement me trouver aussi) pour communiquer plus vite;
une grand salut à tous ceux qui ont écrit ;
françois
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Date de dernière mise à jour : 12/11/2020