ROCH HACHANA
Shana Tova 5785
Rosh Hashana
Cette année, Roch Hachana 2024 est fêté le jeudi 3 et vendredi 4 octobre. Il s’agit de l’entrée dans l’année 5785 du calendrier hébraïque. Les festivités débutent dès le mercredi 2 au soir, une journée juive commençant après la tombée de la nuit.(19h10 à Paris)
L'expression Roch Hachana signifie "tête de l'année", 1er jour de l'an, C'est le 1er Tichri.
Rosh-Hashana est le Nouvel An Juif. Bien que selon la Torah, l'année commence en Nissan (le mois de Pessah, la tradition a fixé ce jour comme le premier de la nouvelle année.
Cette fête est mentionnée dans la Bible (Lév. 23:23-25) : « Au septième mois, le premier jour du mois, aura lieu pour vous un repos solennel : commémoration par une fanfare*, convocation sainte… »
Contrairement aux autres fêtes, Rosh-Hashana dure 2 jours en Israël comme en dehors, le Talmud explique que les 2 jours sont considérés comme n'étant qu'un. Rosh-Hashana symbolise aussi le jour de la création de l'Homme par D..
C'est avec Rosh-Hashana que commence la période dite des 10 Jours de Pénitence qui se terminera avec Yom Kippour, le Jour du Pardon. Durant cette période, on a l'habitude de se consacrer à plus d'études et de prières que d'habitude pour demander pardon à D..
On a l'habitude de consommer des mets symboliques comme de la pomme trempée dans le miel pour demander à ce que l'année soit aussi douce que le miel. On consomme aussi de la tête d'agneau (ou de poisson à défaut) et on demande d'être à la tête et non à la queue. On mange aussi de la grenade et d'autres nombreux mets.
Hormis ces us culinaires, une autre tradition veut qu'au cours de ces jours de fête, l'Homme n'ait que des pensées "positives" et n'expriment ni colère, ni haine envers autrui. Ainsi, le premier jour de la nouvelle année sert d'exemple et de référence aux autres jours qui succéderont.
Dans la prière du matin des 2 jours, on a l'habitude de sonner le Shofar, corne de bélier, pour se rappeler le sacrifice d'Isaac et la Miséricorde que D. lui a accordé. On se doit d'entendre 100 sonneries chaque jour.
Bien qu'on se souhaite, comme dans touts les cultures une bonne année, le message est autrement plus profond : "Soyez inscrits pour une année douce et sucrée", en d'autres termes, "j'espère que vous n'aurez pas une mauvaise année". Prononcée avec sincérité, particulièrement envers une personne avec laquelle on n'est pas en bons termes, cette prière est une preuve de Tsedaqa (puisqu'on ne lui souhaite pas ce qu'on ne voudrait pas se voir souhaiter à soi) et de repentance (puisqu'on fait un pas vers lui, on admet forcément sa part de torts dans le différend qui nous oppose à lui).
On apporte sur la table toutes sortes d'aliments dont le nom ou le goût évoque de bons présages, comme les dattes, la grenade, la pomme au miel, la blette, la courge, le sésame, etc...
D’après http://www.terredisrael.com/Rosh_Hashana.php
Mes souvenirs de Roch Hachana par Léone Jaffin [LIRE]
Les fêtes d'automne à Alger et ailleurs par Caroline Elishéva Rebouh [LIRE]
Les douceurs de Roch Hachana par Caroline Elishéva Rebouh [LIRE]
Recettes en l'honneur de Roch Hachana par Caroline Elisheva Rebouh [LIRE]
Rosh Hachana par Georges Levy
Extrait du blog " des souvenirs dans un mouchoir" http://georges2.over-blog.com/article-23122196.html
Les dates de cet article ecrit en 2008 ont été réactualisées
Il y a 5782 années naissait le Judaisme .Le jour correspondant au 6 septembre 2021 sera donc le début de l'année nouvelle. En hébreu c'est "Rosh-Hashana".(Mot à mot la tète de l'année ). Une fête où on essaye d'oublier les mauvais jours de l'année écoulée pour regarder en avant avec optimisme . Rien donc d'original jusqu'à présent si ce n'est que huit jours plus tard nous observons une journée de jeune et de contrition toute tournée en nous même pour demander à nos connaissances de nous pardonner de les avoir éventuellement faché et réciproquement . Une remise à zéro en somme des petits péchés : huit jours après c'est la célébration du Grand Pardon,le "Yom Kippour",plus connu des non-initiés comme la date choisie par nos ennemis pour nous attaquer sur tous les fronts en 1973 .
A Alger c'était l'occasion d'une grande fête de famille et surtout nous n'oublions jamais de visiter les personnes âgées et éloignées qui ne pouvaient se déplacer. Ainsi j'ai le souvenir embrumé d'une visite à une très vieille tante qui vivait toute seule dans une maison de la rue Randon alors que les familles avaient depuis longtemps changé de quartier pour celui de la rue Bab-Azoun et ensuite celui des belles maisons de la rue d'Isly et plus haut de la rue Michelet au gré de la fortune dans les carrières libérales, abandonnant les magasins de tissus et calicots pour les cabinets de médecine ou d'avocats ou d'ingénieurs de leurs enfants. Mais les Synagogues elles ne bougeaient pas, enchâssées entre les maisons de la Casbah historique : La principale trônait près de ses déjà très vieux fidèles des rues de la Lyre, Randon et Charles Aboulker . Cette Grande Synagogue construite avec le percement de ces rues était d'architecture orientale avec un dôme formé de pans coupés
Commentaires (1)
- 1. | 19/08/2021
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Date de dernière mise à jour : 12/09/2024