GRANDS RABBINS D'ALGERIE

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Le grand rabbbin d'Alger  Abraham Bloch

Le Grand Rabbin Abraham Bloch élu Grand Rabbin d'Alger en 1897, 

Grand Rabbin de Constantine Sidi Fredj Halimi

Sidi Fredj Halimi avec d'autres Rabbins

Assis devant l'autel, avant la bénédiction : de gauche à droite le Grand Rabbin Fredj Halimi, Robert Cohen, Paul Barkats, président du Consistoire israélite, Sylvain Nakache et Raymond Lellouche.  

Instant solennel : en présence de son père ( à l'extrême gauche ) et de sa mère ( qui tient dans ses mains la coupe offerte par le constistoire israélite de Constantine ) le champion du monde reçoit la bénédiction du Grand Rabbin Fredj Halimi. 

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Rabbin Abraham Enkaoua Mascara 1880

Vestige du statut de dhimmi, la coiffe d’Abraham est enveloppée « d’un mouchoir noir de soie ou de coton ». Au fil du temps, fait remarquer l’ethnologue Jean Besancenot, les Juifs avaient fait « de ces signes de servitude, des marques traditionnelles auxquelles ils tenaient et dont même ils tiraient orgueil ».

Coll. Eliane Encaoua. Mémoires Juives - Patrimoine photographique.

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Elie Benguigui

Grand Rabbin de Saïda

Nos remerciements à Nicole Rak,son arrière petite- fille de nous avoir communiqué cette photo

Elie Benguigui dirigea la communauté israélite de Saida :

***********************Jacob Chekroun, dernier grand Rabbin de Médéa

Né en 1899 - Médéa, Algérie

Décédé le 28 mars 1957 - Assassiné devant la synagogue de Médéa, Algérie, à l'âge de 58 ans

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  Sidi Bahe Eliyahu Allouche

Grand Rabbin de Constantine dans les années 1870, 1880, et début des années 1890

Texte de Marc Bouskila, traduit de l'anglais :

" Mon âme aspire et même se sent defaillir pour la terre sainte."

Mon arrière-arrière-Grand-Père, le Saint Grand Rabbin de Constantine, Sidi Bahe Eliyahu Allouche dans les années 1870, 1880, et début des années 1890, a écrit ces mots avec des larmes, durant tout le temps pendant lequel il désirait ardemment vivre  dans la terre qui a été donnée à notre nation par Le Tout-Puissant, pour l'éternité
Miraculeusement, son rêve de vie a été réalisé.. En 1891, à l'âge avancé de 77 ans, il est arrivé sur le rivage  d’ Haifa, après un long et pénible  voyage. Un an plus tard, il est décédé.

On se demende pourquoi, un homme aussi âgé et fragile a quitté le confort de sa ville et s’est s'embarqué dans un voyage aussi dangereux pour s'installer dans une terre lointaine ? Pourquoi son âme a-t-elle bouilloné  et même défailli dans son aspiration  pour la terre sainte"?
La réponse, je crois, reste la même pour tous nos frères héros de l'histoire qui ont fait, et font encore, la même chose.
Pourquoi ? Parce qu'Israël est notre maison.
En effet, Israël est, était, et à jamais sera la maison de nos cœurs et de nos âmes.
Et aucun endroit dans le monde n'est comme à la maison.
Mazal Tov, en ce jour de l'indépendance, à notre maison éternelle

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Grand Rabbin Sion Chekroun - Constantine (1887-1973)

Photo Gabriel El-Bez

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Grand Rabbin Samuel Aboulker

Samuel  Aboulker  Alger 1815  Jérusalem 1895

Portrait du Grand Rabbin Samuel Aboulker par Salomon Assus (exposé au MAHJ)

Samuel Aboulker, né à Alger en 1815, était issu d'une famille de notables très anciennement établie en Algérie. Il était l'aïeul d'une lignée de médecins qui se sont illustrés dans ce pays durant la période française. Sur l'acte de naissance de son fils Moïse, né en 1843, il est déclaré comme « sacrificateur ». Âgé de vingt-huit ans, époux de Nejma Narboni, il fait rectifier l'orthographe de son nom qui deviendra Aboulker au lieu de Aboulher.

Il n'était pas riche et donnait à Alger des leçons d'hébreu pour vivre. Par la suite, devenu Rabbin, puis Grand Rabbin, il fut très vénéré, tant par les juifs que par les Arabes. On raconte que lorsqu'il passait dans la rue, les petits arabes venaient embrasser sa veste de drap noir.

Il avait une connaissance approfondie des livres saints et il rédigea un ouvrage de commentaires qui fut donné à sa mort à son disciple, le Grand Rabbin Hannoun (livre qui, à ce jour, n'a jamais été retrouvé).

Il eut quatre enfants : deux garçons, David et Moïse, et deux filles, Semha et Régine.

Devenu veuf, il se remaria, et en 1890, il partit pour la Terre Sainte avec son épouse. On raconte qu'une foule désolée l'accompagna jusqu'à son bateau, dont le Cardinal Lavigerie⁽¹⁾. Il mourut à Jérusalem et fut enterré au Mont des Oliviers.

En 1926, son petit-fils, le docteur Henri Aboulker, en croisière avec sa famille, retrouva sa tombe. Mais après la guerre de 1967, elle fut détruite, le cimetière ayant été saccagé.

Pour la «petite histoire », on dit que la romancière Elissa Rhaïs⁽²⁾dans son livre les juifs et la fille d'Eléazar aurait pris pout modèle d'Eléazar cet aïeul Samuel Aboulker.

 ¹. L'éphéméride du journal La Dépêche Algérienne du 20 juillet 1936 rappelle cet événement.

Source :
http://www.memoireafriquedunord.net/biog/biog18_Aboulker_Samuel.htm?fbclid=IwAR2ylwknz2FDBfla1efKSwgdLURfSJchVqytqfUd6-ZKO4_F8_3UGPw_KO0