SYNAGOGUES D'ALGERIE
Les synagogues furent nombreuses dans les principales grandes villes d'Algérie mais aussi dans des petits villages très reculés où était pratiqué un judaïsme très ancien préexistant à l'islam.
Cette page publiée le 17 avril 2014 a été entièrement refondue en janvier 2015. Elle est depuis régulièrement ré-actualisée par de nouvelles photos. Si vous possédez une photo de votre synagogue, si vous désirez voir publier sur le site une photo de synagogue d'Algérie, écrivez nous sur les commentaires ou sur contact@judaicalgeria.com
Les Synagogues d'Alger
La Grande Synagogue d'Alger
La grande synagogue d'Alger inaugurée en 1885 : Description faite par Marcel Paviot au début des années 1950.
Étroites et grouillantes de marchands ambulants et de portefaix, les rues Randon et Marengo font leur jonction sur une petite place au bord de laquelle s’élève un bel et imposant édifice. C’est la grande synagogue d’Alger qui porte le nom du grand rabbin Abraham Bloch.
Inaugurée en 1885, elle est, malgré son aspect extérieur, la plus riche et la plus importante de la ville. En effet, sous ses lignes sobres et sa façade originale devant laquelle s »avance un large escalier de granit, le temple abrite de véritables trésors.
Dans les faisceaux de lumière que diffuse le superbe lustre suspendu à la grande coupole centrale on peut admirer tout d’abord la splendeur architecturale du dôme et de ses corniches sous lesquelles se découpent, forme « de table de la Loi », des ouvertures garnies de beaux vitraux.
Autour de la chaire finement sculptée, deux plaques de marbre, ornées de plaques de bronze portent le nom des soldats israélites morts pour la France. D’autres plaques apposées à chaque angle des murs rappellent le souvenir des bienfaiteurs de la communauté.
Le grand orgue magnétique, témoin des évènements joyeux ou douloureux, s’y associe, par ses sons harmonieux.
Enfin, dans le Tabernacle sont pieusement rassemblés des souvenirs. Parmi eux figurent des « sépharim » dont un remonte au XV° siècle.
Il convient de noter aussi une relique des rabbins Barchichat, et Duran, fondateurs du judaïsme en Algérie. C’est une coiffure espagnole, espèce de toque de drap, que certaines familles d’Alger, descendants directs de ces deux personnalités, onr coutume de porter encore à certaines cérémonies.
Cette synagogue est très fréquentée depuis la démolition de celle de la rue Volland. On ne peut ne pas évoquer, en cette circonstance, cet édifice de style hispano-mauresque aux imposantes colonnes de marbre, aux sculptures dentelées, aux riches mosaïques. Il avait été construit à l’emplacement même où existait déjà, sous la domination turque, un des premiers temples israélites.
Pour terminer rappelons un souvenir émouvant de l’ancien grand rabbin d’Alger et ancien aumônier militaire signalé par M. Henry Aioun, secrétaire général du consistoire d’Alger, dans un de ses ouvrages :
« C’était pendant la guerre 1914-1918. Un soldat blessé mortellement au cours d’un combat demanda au grand rabbin Bloch – qu’il prit pour un prêtre catholique – d’embrasser le crucifix. Méprisant le danger, l’aumônier juif alla le chercher alors que la mitraille faisait rage. Il revint la croix à la main, jusqu’au moribond. A cet instant, frappé d’une balle en pleine poitrine, il tomba pour ne plus se relever »
Marcel Paviot
Alger - Synagogue de la Place Randon - Photo inédite - publiée le 25 octobre 2015
Inédit ! Cette annonce dans le journal l'Univers Israélite du 11 décembre 1925 - publié le 6 janvier 2018
Alger - La grande Synagogue de la place Randon publié le 22 octobre 2015
Interieur de la Grande Synagogue d'Alger
Interieur de la Grande Synagogue d'Alger
Le Grand Temple était celui des cérémonies officielles ; c’était aussi la synagogue fréquentée par le grand-rabbin d’Algérie, Maurice Eisenbeth, qui y officiait avec une magnifique voix de basse, notamment le jour de Kippour.
Le temple de la rue Scipion était plus spécialement celui des notables et des grands commerçants de la ville. Ses rabbins titulaires étaient les rabbins Zerbib et Kamoun, ce dernier devenant au moment de la guerre d’Algérie aumônier général des Armées.
D'après Albert Bensoussan "les synagogues d'Algerie"
http://www.vitaminedz.com/les-synagogues-d-algerie-par-le-prof-albert-bensoussan/Articles_277_816851_16_1.html
Inauguration de la Grande Synagogue d'Alger le 21 septembre 1865
Article de Charles Desprez paru dans le Journal de l'Akhbar du 21septembre1865
Les autres synagogues d'Alger :
Le temple Guggenheim avait un rituel particulier (ashkénaze) qui était indiqué sur les livres de prière en usage dans les synagogues d’Algérie.
Le temple de la rue de Dijon, fondé en 1894, était la synagogue des mariages et pour cela même considérée comme le plus beau lieu de culte d’Alger. Elle contenait jusqu’à cinq cents personnes. À l‘intérieur une magnifique tenture rouge recouvrait le tabernacle, avec de chaque côté des céramiques anciennes. L’éclairage autour de l’autel faisait briller les incrustations de verre de cette tenture, créant ainsi une certaine féerie. Au fond de la synagogue s’élevait une tribune, pouvant contenir soixante personnes, et qui abritait un harmonium servant aux cérémonies. Les enfants de chœur y prenaient place pour les chants de mariage. Jusqu’aux derniers temps l’harmonium était tenu par Mme Doneddu, mère d’Ida Doneddu, qui fut la grande cantatrice d’Alger et chanta même à l’Opéra de Paris. Les mariages étaient célébrés par un rabbin qui en avait fait sa spécialité et doté d’une voix magnifique : Aaron Molina.
Aujourd’hui toutes ces synagogues ont disparu ou ont été transformées en mosquées. D'après Albert Bensoussan "Les synagogues d'Algérie" ibidem
Synagogue de la Rue de Dijon dite Synagogue des mariages 1936
© Photothèque de l’Alliance israélite universelle.
Alger - Ce qui reste de la Synagogue de la rue de Dijon aujourd'hui - publié le 30 aout 2014Les restes de la Synagogue de la rue de Dijon , aujoyrd'hui en ruines
Interieur de la Synagogue de la rue de Dijon
Alger - La devanture de la Synagogue de la rue Scipion (dans la Casbah) aujourd'hui transformée en magasin de vêtements (photo Richard Dadouche)
Alger - Synagogue du quartier de Belcourt
Alger - Synagogue de la place de Chartres à Alger, démolie en 1837. Aquarelle par le Cdt Leblanc, s. d. L’original montre que les colonnes et les murs de la synagogue étaient polychromes, en accord avec l’architecture mauresque.
La Synagogue de Blida
LA SYNAGOGUE DE BLIDA FUT INAUGUREE EN 1863 TOUT PRES DE LA MOSQUEE.
LES RABBINS FURENT JAMES SARFATI , BERNARD AOUIZERATE
LE RABBIN TAMMAM AVEUGLE DE NAISSANCE S 'OCCUPAIT DU TALMUD THORA AVEC LE RABBIN SARFATI.
LES PRESIDENTS FURENT CHARLES DAHAN ET ENSUITE GHOZLAN RECEVEUR DES POSTES A BLIDA.
APRES L'INDEPENDANCE C'EST M.ROGER SAÏD QUI S'OCCUPA DE LA SYNAGIGUE JUSQU'A SON DEPART POUR LA FRANCE
ACTUELLEMENT UNE PARTIE DE LA SYNAGOGUE SERT DE LOGEMENT ET LE RESTE EN TOTAL ABANDON ET DECREPITUDE.
Les restes de la Synagogue de Blida sur des photos prises en 2015
Porte de la Synagogue
Porte de la Synagogue de Blida - Détail montrant la date d'ouverture 1863
Synagogue de Blida .Gros plan sur la porte
Porte de la Synagogue de Blida . Gros plan avec l'inscription "Temple Israélite"
Blida - Interieur de la Synagogue 1950 Photo Martine Charbit
La Synagogue de Miliana
Miliana - La Synagogue en 1929
Synagogue de Miliana détail
La Synagogue d'Oran
Oran - Une vue ancienne de la Synagogue






Histoire de la Grande Synagogue d’Oran
Par Edgar Attias
La communauté juive d'Oran ne manquait pas de lieux de prières : la synagogue consistoriale, le kahal de la place de Naples, la synagogue Lasry, du nom de Jacob Lasry qui l'offrit à la communauté en 1863, la synagogue rabbi Youda Moatté, rue d'Austerlitz, la synagogue Ezagouri, rue de Lützen, la synagogue Haïm Touboul ouverte en 1877 rue des Pyramides (entre autres). Mais ces lieux du culte ne suffisaient plus. Trop petits et trop dispersés, ils ne favorisaient pas le rassemblement de la communauté.
Il lui fallait un bâtiment de prestige correspondant à son importance. Le retard était manifeste si l'on songe que la grande synagogue de Mostaganem fut inaugurée en 1857.
C'est au cours de la séance du conseil municipal du 28 septembre 1867, dirigée par le maire Mr Floréal Mathieu que fut prévu l'emplacement de la synagogue à l'angle du boulevard Sébastopol et du boulevard Magenta.
Dix ans plus tard, en 1877, las d'attendre, le consistoire israélite, se référant à cette vieille séance, décide de construire un temple. Le terrain est donné gratuitement par la ville.
La construction va se faire par souscription volontaire en Afrique du Nord, en France. Simon Kanoui fit même une tournée en Angleterre.
Le Crédit foncier de France prêta des sommes importantes. Mais les provisions étaient insuffisantes. Il y eut de longues interruptions de travaux. Il a fallu une foi extraordinaire pour recueillir les fonds nécessaires mais aussi le courage religieux et politique pour mener à bien l'organisation et la direction de l'oeuvre.
Le 11 Mai 1879, Simon Kanoui pose enfin la première pierre de la grande synagogue.
La communauté tout entière s'employa pour que cette oeuvre puisse être enfin achevée. Il faudra attendre 38 ans pour que se réalise ce projet grandiose. Les devis ayant été largement dépassés, la municipalité participe pour clore le budget manquant.
En 1915, Simon Kanoui mourut sans voir l'aboutissement de ses efforts et l'achèvement du bâtiment qui devait être dans son esprit la plus grande synagogue de l'Afrique du Nord.
En 1918, le grand rabbin Weil réceptionna la grande synagogue, " la plus belle d'Afrique du Nord ". Oeuvre de M. Dagne, élève de Viollet-le-Duc, elle aurait été construite (dit-on) avec des pierres de taille importées de Jérusalem.
Le 12 Mai 1918, l'inauguration a lieu en présence d'une foule énorme de plus de 5000 personnes venues de tous les coins d'Algérie mais aussi de France et de l'étranger. Il n'y eut pas assez de place, mais les prières pouvaient être entendues de la rue.
Toute la nuit l'allégresse et les chants se sont fait entendre, et dans les maisons en paix, les pères levaient les verres en regardant leurs enfants et disaient : " lekhaîm, lekhaîm " (à la vie, à la vie).
Mais à cette date-là, la guerre n'est pas encore terminée, aussi le grand rabbin Weil termine son allocution " en suppliant Dieu de protéger la France, de lui conserver sa force et son prestige, et de lui donner enfin la victoire qu'elle a si bien méritée ".
Vu de l'extérieur, le bâtiment est très important. La façade où une splendide rosace dont les vitraux multicolores illuminent l'intérieur est parée de chaque côté de 2 tourelles de 20 mètres de hauteur où sont accolées deux ailes aux coupoles harmonieuses qui terminent l'ensemble. Ces vingt mètres sont symboliques du désir d'élévation religieuse et témoignent de la liberté de construire en hauteur, trop longtemps réprimée en terre d'Islam.
A l'intérieur trois grandes portes surmontées de vitraux s'ouvrent sur la nef.
Celle ci est séparée des bas-côtés par des arcades décorées d'arabesques et que supportent des colonnes de marbre rouge.
Le coeur est réservé au tabernacle (hekkal) portant gravé au sommet les commandements de Dieu et l'étoile de David que l'on retrouve d'ailleurs dans tous les vitraux.
A l'intérieur derrière une draperie de velours rouge brodée d'or datant de 1845, plusieurs sépharims sont enfermés. (sépher au singulier) Chacun d'eux contient écrit à la main, en hébreu, sur parchemin, le pentateuque ou les 5 livres de Moïse.
En avant du tabernacle on remarque un magnifique candélabre à huit branches, sur le modèle de celui de Jérusalem. (Celui-ci n'a que sept branches, mais il est interdit de le reproduire, d'où la branche supplémentaire)
Au milieu de la grande Nef, la Téba, en noyer ciselé, ainsi que la chaire en pur style oriental.
900 sièges, en chêne massif, occupent le rez de chaussée.
Au 1er étage, sur les côtés et devant les grandes orgues qui comprennent 18 jeux et 900 tubes, sont les places réservées aux femmes, les hommes seuls ayant droit d'occuper le bas pendant les offices religieux.
Le plafond de cet oratoire comme celui des deux bas-côtés du temple est orné d'une Ner-Tamid, (lumière perpétuelle) aux nombreuses veilleuses ajourées, parce que " la flamme symbolise l'âme ".
Les ampoules électriques sont dissimulées dans de jolies lanternes marquées de l'Etoile de David.
Au premier étage, deux salles servent, l'une aux assises du tribunal rabbinique chargé de trancher les différends religieux, que préside le grand rabbin, l'autre aux délibérations du consistoire.
Dans la première pièce se trouve une grande bibliothèque renfermant toute une littérature religieuse sous forme de manuscrits et de livres vieux de 2 ou 3 siècles.
A l'intérieur se trouvent des plaques où sont gravés les noms des 400 juifs morts au cours de la guerre 1914 -1918.
Le bâtiment est majestueux, très haut, les pères du projet ayant voulu briser par ce symbole une des 12 lois de la charte dite d'Omar sur la dhimmitude qui stipulait que les synagogues ne devaient jamais être plus hautes que les maisons arabes.
Trente quatre ans plus tard, des travaux furent entrepris pour une remise en état du Grand Temple qui n'avait fait l'objet d'aucune réparation depuis sa construction, travaux qui devenaient urgents pour la sécurité de l'édifice et de son auditoire.
Les travaux débutèrent par la réfection de la toiture, où les ardoises furent remplacées par des tuiles, couverture plus appropriée. Ce fut ensuite la remise en état de la voûte, haute de plus de 40 mètres. Ensuite eut lieu la pose de la grille d'entrée en fer forgé, conçue et réalisée par les établissements Bendayan. Sur le plan pratique, elle protège l'entrée du Temple, abri souvent utilisé et pas toujours respecté. Un jardinet orne l'espace libre entre la grille et le porche. Vitraux neufs, peintures intérieures et extérieures, complétèrent les travaux et redonnèrent au Grand Temple d'Oran la splendeur de ses premières années.
Le 14 septembre 1952, le grand Temple d'Oran rénové est inauguré solennellement.
" Ce Temple, restauré dans sa primauté, laisse une impression de grandeur et d'austérité sans pareille " déclare M. Smadja, avant d'en annoncer la consécration à Simon Kanoui, de sainte mémoire.
A l'Indépendance, la grande synagogue fut transformée en mosquée.
Bien plus tard Henri Chemouilli lui écrivit une ballade :
" Frères musulmans qui notre Dieu priez
Cette synagogue que tant avons chérie
Belle aujourd'hui entre vos mains passée
Appelez-la Mosquée Simon Kanoui " (extraits)
Synagogues de Constantine
Constantine - La Synagogue au fond de la Place Négrier (dit Temple Algérois)
Synagogue de la Place Négrier (autre vue)
Constantine - Le tribunal rabbinique et la Synagogue
Constantine - La synagogue au fond de la place Negrier
Constantine - Interieur de la Synagogue
Inauguration de la Synagogue Sidi Mabrouk dont le rabbin était David Doukhan
Interieur de la Synagogue Beit Midrach, rue Thiers
Les Synagogues de Tlemcen

Tlemcen - La Synagogue du Rabb
Tlemcen La Synagogue du Rabb autre vue
TLEMCEN - Intérieur de la Synagogue du Rabb
Tlemcen - Synagogue du Rabb le jour du Grand Pardon
Tlemcen - La Grande Synagogue
Tlemcen - Interieur de la Grande Synagogue
Bougie - Les restes de la Synagogue
Bougie - Le dome de la Synagogue en céramique multicolore
Bougie - Interieur de la Synagogue
Synagogue de Sétif








Ghardaia - La Synagogue
Porte de la Synagogue de Ghardaia 1987 Photo Samuel Partouche
Célébration de Simha Torah à la grande synagogue de Ghardaïa vers 1960
Synagogue de Ghardaia - Le Rabbin Chlomo Allala






Saïda - La Synagogue (Détail)








Parmi les communautés juives d'Algérie, celle de Bône serait une des plus anciennes. La synagogue de Bône était aussi nommée "la Ghriba", comme celle de Djerba. Sa renommée était due à une "Bible miraculeuse", gardée précieusement en raison des propriétés prodigieuses qu'on lui attribuait.
Voici ce que rapporte la légende de la Ghriba : "Pendant la période turque, un Maure de Bône, entrepris le pèlerinage à la Mecque. Pour le retour, il s'embarqua à Alexandrie. Au nombre des passagers se trouvait un juif, également de Bône, revenant de Jérusalem, porteur d'un coffret mystérieux renfermant une Bible.
Une tempête s'éleva au large d'Alexandrie, le navire périt, et de tous les passagers, seul le Maure eut la vis sauve. A son arrivé à Bône, il raconta le naufrage et la mort du juif. Quelques jours après, une sentinelle turque remarqua un petit coffret que les vagues poussaient vers le rivage ; aussitôt il l'annonça au Caïd, qui envoya quelques homme pour prendre ce coffret, mais en vain. Chaque fois qu'ils voulaient l'approcher, la boite reculait et disparaissait dans les flots. Ce mystérieux phénomène dura plusieurs jours.
Les Turcs se rappelèrent alors le récit du Maure au sujet du naufrage, du juif et de son coffret. Aussitôt le Caïd fit venir quelques israélites et leur ordonna de s'emparer du petit coffret ; à peine s'y étaient-ils approchés, que le coffret s'avança rapidement vers eux ; ils le prirent et sortirent d’un colis rendu étanche, un sépher Torah ; Ce miracle fit une telle impression que la communauté éleva une synagogue autour de cette relique pour consacrer cet évènement.
C'est là l'origine de la synagogue de Bône, qui jouit auprès des Maures d'un respect tel que plusieurs d'entre eux, selon des récits, allaient en secret y faire de ferventes prières…".
Certains disent également que ce texte très ancien venait de Jérusalem et datait de l’époque de la destruction du Temple.
Depuis ce miracle, la ville hérita du surnom de "Bône la miraculeuse". En 1962, lors de l'exode des juifs d'Algérie, le Grand Rabbin de Bône, Rahamim Naouri, prit avec lui le "Sépher Thora" miraculeux et le déposa dans une synagogue à Paris.
Les juifs de Bône au nombre d'environ 4000 en 1962, comme leurs coreligionnaires en Algérie, optèrent, en effet, pour la France.
Après l'indépendance, la synagogue a été transformée en mosquée (Salah Eddine El Ayoubi).
Texte communiqué par Patrick Benichou 30 mai 2015

Carte postale ancienne representant la Synagogue de Relizane
Synagogue de Relizane - Entrée actuelle
Synagogue de Batna
BATNA - L'ancienne Synagogue
Il y avait une synagogue à Batna jusqu’au 2 juillet 1968 quand elle fut déclarée bien de l’État, elle se trouve sur la rue Grine Belkacem et sert de centre de documentation etde diffusion pédagogique.
Batna Interieur de la Synagogue
Synagogue de Laghouat
Laghouat - La Synagogue
Laghouat - Interieur de la Synagogue
Laghouat Interieur de la Synagogue . Lagh Baomer 1960
Remerciements à Victor Partouche
Commentaires
1. Schlomo | Jeu 13 Août 2015
Tombé par hasard sur ce merveilleux site en recherchant des clichés "introuvables" de la synagogue de Guelma. Et je m'aperçois n'être pas le seul à me souvenir de cette belle bâtisse : j'ai quitté Guelma pour Bône à l'âge de 5 ans et pourtant je garde en mémoire cet édifice impressionnant et qui me paraissait immense. On y accédait par un petit jardin fleuri et arboré formant une espèce de péristyle donnant sur la rue Mogador. J'habitais un peu plus haut sur le même côté du trottoir.
J'adorais ces jours de Fêtes où les plus jeunes et nos mères attendions la fin des prières dans une ambiance joyeuse, parfumée à la fleur d'oranger dont on nous aspergeait sans retenue.
Je me souviens aussi que le vendredi soir après l'office, un vieux monsieur chenu distribuait des friandises qui nous ravissaient au plus au point : je me demande d'ailleurs s'il ne s'appelait pas Monsieur Attyasse...
Schlomo W.F
Ps : @ ATTYASSE | Lun 10 Août 2015 je vous contacte de ce pas .
2. ATTYASSE | Lun 10 Août 2015
Monsieur Granet,
Je viens de tomber sur votre message. Ma famille paternelle est originaire de Guelma. Je m'y suis rendu en 2010 et dispose de photos récentes de l'intérieur et de l'extérieur.
Je vous laisse mon email : e.attyasse@gmail.com
Emm. Attyasse
3. Taib | Mar 28 Juil 2015
j'ai toujours connu la synagogue de Bone dans la rue du rabbin KAHN.....
4. Maurice Moati | Mar 21 Juil 2015
Merci, et félicitations pour le travail de cette page où j'ai revue la Synagogue d'Orléansville: L'ancienne d'avant le tremblement de terre de 1954, et celle d'après, toute moderne, et toute neuve qu'on leur a laissée ...... Et même une photo du rabbin Cabessa que je n'ai pas connu, mais dont mes parents, et ma famille m'en ont tellement parlé.
5. Chebat | Lun 20 Juil 2015
J'ai eu le cœur serré en voyant ce qu'était devenue la synagogue de la rue Scipion. Un magasin misérable! J'ai le souvenir que mon père (zl) y allait dire le kadish pour son père. Si ma mémoire est bonne, la theba était faite du bois de vaisseaux espagnols de l'époque de Charles-Quint, coulés par les Ottomans. Il me souvient aussi que cette victoire des Ottomans était célébrée comme un petit Pourim, car les juifs craignaient que les Espagnols instaurent l'Inquisition à Alger.
6. Elkaim régis | Ven 17 Avr 2015
Bonjour je cherche toutes informations/photos/documents concernant mon aieul rabbi ychoua ou yéochoua Elkaim de médéa.Vous pouvez me joindre à mon adresse mail regis.katz@sdv.fr
7. granet e | Ven 17 Avr 2015
Bonjour,
Je recherche désespérément une photo de la synagogue de Guelma!
Merci
Shabbat shalom
8. Dim 01 Mars 2015
Où était La Synagogue de Marengo...quelle ville en Algérie..
10. Sammy | Ven 02 Jan 2015
Bonjour,
il manque la synagogue d'Annaba qui est très connue !!! C'est la Ghribia d'Annaba fondée après celle de Tunis lorsque les juifs fuyait les romains, il y a d'ailleurs une pierre importée de Jérusalem.
11. ADDA Michel | Ven 16 Mai 2014
bonjour
quelqu'un a t il des photos de la synagogue de Guelma ?
merci d'avance
12. Féderzoni | Sam 08 Mars 2014
Message pour David Schnee
Je vous remercie pour avoir répondu à mon message....
Un grand merci d'avoir fait parvenir cette photo au webmaster,
qui maintenant figure dans cette rubrique.
Cordialement.
13. Ghilaine | Ven 07 Mars 2014
Mille fois BRAVO !!!
Ceux qui ont fait ce site font un travail remarquable !!!
Merci.
14. david schnee | Dim 16 Fév 2014
je dispose d'une photo annotée "synagogue de MARENGO (Algérie)" .
je suis tout disposé à vous la faire parvenir si cette photo correspond à votre recherche.
Commentaires (36)

- 1. | 10/02/2025

- 2. | 04/01/2025
Je recherche des informations sur les différentes synagogues de Sidi-Bel-Abbès: emplacements selon les époques, archives...
J'accueille volontiers les informations et les souvenirs que vous pouvez avoir sur ces établissements.
Sincères remerciements.

- 3. | 16/05/2023
Avez vous d autres photos?

- 4. | 14/02/2023
Que sont devenues les archives religieuses conservées par les synagogues (actes de mariage et autres) ?
Est-ce quelqu'un saurait me dire.
Par avance, grand merci.

- 5. | 03/03/2022
Je suis entrain de faire des recherches sur le rabbin Simon Kohen, originaire de Tunisie qui a été rabbin à Biskra
entre 1943 et 1953 où il est retourné officier à Biserte.
Il était le beau-père du futur Dayan de Marseille Rabbi Chimone Bitton.
Je serai infiniment reconnaisant à toute personne qui pourrait me donner des renseignements
sur ce rabbin.
Bien cordialement chalom
Claude Heymann
Jérusalem

- 6. | 08/07/2021
Lors d'un voyage en Algérie j'ai récemment photographié la synagogue de Oran si vous êtes intéressé par une vue plus actuelle. Elle est aujourd'hui consacrée au culte musulman.

- 7. | 23/05/2021
Ma grand mere jeannine Elbazis zekri est à la recherche d'une encienne photo de sa mere turquia leoni cohen elbazis
merci a tout ceux qui l'on cotoyé entre setif et alger de me contacter

- 8. | 11/04/2021
Bérrouaghia Nass Est un blog qui se veut un pan d'histoire,des souvenirs de ce village du Titteri (Médéa) Algérie .Il se veut aussi un pont entre les générations et la tolérances entres les religions.Les réunissant autour de photos et de vidéos. Surtout ceux qui sont loin de Bérrouaghia,qui l'ont quittés, ou obliger de partir emmenant leurs peines et laissant leurs joies. Vos déchirures votre nostalgie partager les avec nous, nous sommes du même bled.
Je voudrais bien entrer en contact avec des juifs berrouaghiens et dans la mesure du possible une photo de la synagogue malheureusement détruite .

- 9. | 01/02/2021
ma syna a alger rue randon,ou j'habitais
ya rasla

- 10. | 29/11/2020

- 11. | 21/07/2020
Je cherche des informations sur la vie de mes grands-parents qui ont quitté l'Algérie en juin 1962. J'aimerais retourner sur les lieux de leur vie algérienne, notamment à Oran et à Mostaganem. Je suis à la recherche de guides en Algérie qui auraient une bonne connaissance de l'histoire des communautés juives et qui serait susceptible de m'emmener voir ce que les lieux sont devenus (maisons, synagogues, lycée, etc...). Y aurait-il ici des personnes qui pourraient me recommander des guides/ quiconque pouvant m'aider sur place avec qui entrer en contact?
En vous remerciant d'avance,
Cordialement,
Cléo Cohen

- 12. | 14/07/2020
D'abord merci pour tous ces temoignages, ces photos et ces informations precieuses.
Je comprend qu'il y a encore des juifs en Algerie! Y en a t'il a Alger? Comment vivent ils? Comment vivez vous?
J'aimerai beaucoup en savoir plus.
Merci
Sylvie

- 13. | 08/04/2020
Je suis le fils du rabbin Temam David a batna
Avez vous d'autres photos de cette synagogue et pourquoi de mon père
Merci encore

- 14. | 10/02/2020

- 15. | 25/01/2020
suis un des juifs rester en algerie depuis mes ailleuls,mais le probléme ,ne se connaisse pas entre nous en algerie,
car,ns sommes pas bcp pac comme d avant,que dans les 10.000 comme ca,
jespere trouver ma propre race en algerie ici,
fraternité totale
,,

- 16. | 08/11/2019

- 17. | 23/08/2019
Pour Yakov Ahdad
Je suis très surpris qu'il existe encore des juifs en Algerie comme vous-meme. Comment est-il possible que la communauté supervise la cacheroute, levayah, des questions importantes liees a la vie juive sans les rabbins, a qui vous adressez? Les rabbanim de France ou d'Israel? J'ai vraiment beaucoup de questions a vous demander.
Pourriez -vous me rejoindre par email?

- 18. | 13/08/2019

- 19. | 25/07/2019
bravo pour votre travail de mémoire. Sans connaitre l'Algérie on a la sensation d'y être.
Je voulais vous demander si quelqu'un avait travaillé sur le cimetière Juif de Tiaret, ainsi que le ou les synagogues de Tiaret?
Je vous remercie pour votre réponse.
Bien à vous
Elise

- 20. | 08/04/2019
J'espère que vous reviendrez un jour dans votre mère patrie ou nôtre commauté est implantée depuis 2 millénaires.(pour les juifs ayant quittés l'Algérie)
Nous sommes aujourd'hui environ 10.000 , situés entre alger, oran , la vallée du mzab , les aurès , tizi ouzou , bejaia ext...
Nous étions fort d'une communauté de 50,000 juifs avant 1962.
Nous , ceux qui sommes restés , avions subsistés à l'invasion musulmane , la loi crémieux , boumedienne , ben bella ,le terrorisme islamiste.
Et pourtant aujourd'hui , notre communauté concentre environ 10 milliards de $(environ) et nous avons même des hauts fonctionnaires et membres du gouvernement.
Entre autre , les autres algériens ignorent pour la quasi totalité notre judaïté car même certaines de nos femmes se ^voilent^ pour se fondre dans la masse. On marient nos enfants jeunes dans la communauté pour éviter les mélanges avec les autres ( musulmans).
Nous sommes une des communautés les plus isolées et fermées du monde et depuis 50 ans nous vivons fermés dans l'anonymat sans aide d'Israël(que l'on rejette pour perpétuer le patrimoine millénaire de notre communauté ici)
J'aimerais avoir plus d'info sur l'histoire et le mode de vie de la communauté , la pratique religieuse , la langue, la cacheroute , l'antisémitisme ext...
En tout cas , vous êtes chez vous en Algérie, il y 'a vraiment tout , des synagogues(cachées) , des cérémonies, des grands rabbins et même des boucheries cacher(se prétandant halal!)
Sinon bonne journée! Çà fait plaisir d'avoir des contacts de l'extérieur( on se sent un peu isolé)
Ajouter un commentaire
Date de dernière mise à jour : 18/09/2022
Quelqu'un aurait connu la famille Matouk à Alger ou Oran? En particulier Oria Matouk? Merci de me contacter